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Beaucoup de quidams qui n’auraient jamais franchi le pas d’une consultation au téléphone orale acceptent ce format. Parce qu’il est existante, silencieux, respectueux du rythme de chacun. Il n’est pas là pour faire croire. Il est là pour seconder un mouvement intérieur déjà commencé. Et cette sagesse, non intrusive, équivaut à une nouvelle goût de transiger la clairvoyance. Non plus à savoir une solution verticale, mais de façon identique à un commercialisation horizontal, à distance. Le cabinet de médium, dans ce plafond, n’est pas un protagoniste hégémonique. Il est un relais. Il traduit, avec professionnalisme, ce qu’il perçoit. Il le transmet, sans insistance, dans une forme lisible, sans ambiguité, structurée. À preuve ensuite pour ce qui lit de subir nos chemin avec ce qui a été accepté. Il n’y a pas de grande ou de mauvaise manière de vivre cette sorte d’échange. Certains liront le message une fois, puis l’oublieront. D’autres le reliront des semaines postérieurement, dans un autre cycle d’esprit. D’autres encore le garderont notamment une empreinte, un élément fixe dans un moment mouvante. C’est cette prise de recul qui donne au format sa immutabilité. Il n’y a pas d’obligation, pas de relance, pas de suite imposée. Il contient rapide un texte, de naissance d’un société indisctinct, qui résiduel là, dispo, dans la évocation de celle qui a écrit et de ce qui a lu. Cette souvenance silencieuse, cachée, profonde, on a peut-être la chose la plus précieuse que la voyance par mail puisse offrir.
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